Port de Caen-Ouistreham
Bienvenue sur le port de Caen-Ouistreham
Port d’hinterland régional polyvalent (céréales, bois, ferraille, agroalimentaire…) exploité par la CCI Caen Normandie, il est organisé en 4 terminaux le long d’un canal de 15 km reliant Caen à la mer. 2 000 ml de quais, accessibles à des navires jusqu’à 30 000 T d’emport et 9 m de tirant d'eau, y accueillent 500 000 T/an de vrac solide, liquide et colis.
La ligne Ouistreham-Portsmouth est la 1ère liaison transmanche à l’Ouest du Détroit avec 3 rotations quotidiennes opérées par Brittany Ferries.
Chaque année, le port accueille entre 10 et 15 navires de croisière de luxe. Leurs passagers se rendent sur les plages du débarquement, au Mont Saint-Michel, au Mémorial de Caen…
Il abrite deux ports de plaisance, l'un situé à Caen, en cœur de ville et l'autre à Ouistreham, une pépinière d'entreprises nautiques - Norlanda - ainsi qu'une quinzaine d'unités de pêche artisanale. Ports de Normandie vient de réaménager l’avant-port afin d’encore mieux accueillir plaisanciers et pêcheurs.
En 2022, la base de maintenance du champ éolien en mer du Calvados s'est installée à l'embouchure du canal, sur le port de Ouistreham.
Le port est également une base industrielle importante : automobile (Volvo Trucks), parapétrolier (ITP), construction navale (Ayro) ; agroalimentaire (Agrial)
Enfin, avec plus de 60 000 m² de bâtiments (entrepôts et ateliers) et plus de 20 ha de terrains disponibles, le Port de Caen-Ouistreham dispose de capacités résiduelles pour vous accueillir
Jérôme CHAUVET
Directeur de la Promotion et du Développement
Ports de Normandie pilote les missions d’exploitation (déléguée à nos exploitants portuaires) et de police (déléguée aux Capitaineries).
La CCI de Caen Normandie exploite, pour le compte de Ports de Normandie, 2 concessions : pêche, commerce
La SPL Nautisme Caen-Ouistreham exploite, depuis le 1er janvier 2024, pour le compte de Ports de Normandie la concession plaisance-nautisme à Ouistreham et à Caen
La Capitainerie organise l’accueil, le placement à quai et les mouvements des navires dans le port, assure la surveillance et la sécurité du port et des installations, dispose du pouvoir réglementaire et de police.
1er opérateur à l’ouest du Détroit, Brittany Ferries propose 3 rotations quotidiennes à destination de Portsmouth.
Les pilotes du Syndicat du pilotage de la Seine guident les navires du chenal d’accès au port et le long des 15 km de canal en passant par les écluses.
Les agents maritimes représentent l'armateur ou l'affréteur lors de son escale.
Le projet en bref
Ce pont est une liaison essentielle entre l’Ouest et l’Est de l’agglomération caennaise. Il est emprunté par 18 000 véh/j dont 7 % de poids lourds. Toutefois, il n'est techniquement plus en capacité de répondre au trafic qu'il subit. Des signes de fatigue sont apparus qui ont conduit à y interdire la circulation des véhicules de plus de 7,5 T. Les pannes sont chroniques et entrainent des perturbations de circulation importantes. Il n’est donc pas envisageable de maintenir un ouvrage soumis à des interruptions de service aléatoires, préjudiciables aux trafics portuaires et routiers.
Le pont sera donc remplacé par un nouvel ouvrage. Ce dernier constituera le premier lien entre le nouveau quartier de « la Presqu’Ile hérouvillaise » et la ville « historique ». Il permettra de faire cohabiter en toute sécurité les différents usages (trafic piétonnier, cycliste et routier) tout en garantissant une bonne gestion du passage des navires sur le canal.
Du point de vue des usages maritimes, il est prévu que le nouveau pont soit similaire au pont existant, c’est-à-dire un pont tournant dont les manœuvres seront commandées par le système de téléconduite des ouvrages de Ports de Normandie. Il permettra un chenal de navigation de 40 m de large permettant de recevoir tous les types de navires capables de franchir les écluses de Ouistreham. Le gabarit libre sous le pont sera fixé entre 4,10 m et 4,50 m permettant d’assurer le passage des activités de loisirs, comme l’aviron, ou de futures navettes fluviales sans avoir à manœuvrer le pont.
Le projet en bref
Le Bassin Saint-Pierre, situé en plein centre-ville de Caen, accueille un port de plaisance et des évènements nautiques. Actuellement, la profondeur est limitante pour l’exploitation du port de plaisance mais aussi pour l’accueil de navires d’exception ou de courses. Une opération de dragage du Bassin et de son chenal d’accès est donc prévue à l’hiver 2024-2025 avec un volume global de sédiments d’environ 30 000m³. Ces sédiments seront traités afin d’éliminer les polluants puis utilisés dans le cadre d’un projet d’aménagement écologique. Préalablement, ce projet doit faire l’objet d’une demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat avant sa réalisation.
En attendant cette opération, et pour continuer à recevoir la Normandy Channel Race, un nivelage des fonds du Bassin a été effectué en mai 2022 et renouvelé en juin 2024. L’objectif était de répartir les sédiments des surfaces bosselées vers les surfaces plus creuses grâce à une barre niveleuse tractée par un remorqueur.
Le projet en bref
Le barrage de Montalivet, construit en 1908, est un ouvrage implanté sur l’Orne, il joue un rôle capital pour l’exploitation du port de Caen-Ouistreham. Sa fonction est de maintenir un niveau constant de l’Orne afin d’alimenter le canal maritime de Caen à la Mer pour accueillir les grands navires de commerce.
Préserver la biodiversité
Assurer la continuité écologique de l’Orne, c’est permettre aux espèces animales de circuler librement dans le cours d’eau, et laisser transiter des sédiments. Le barrage ne doit pas l’entraver, mais au contraire la faciliter. Actuellement, l'ouvrage est trop sélectif et ne permet pas d’assurer la continuité pour toutes les espèces visées par la règlementation à savoir l’anguille, le saumon atlantique, la truite de mer, la truite fario, la lamproie marine, la lamproie de rivière et la grande alose.
Une nécessaire adaptation
Ainsi, l’ouvrage de Montalivet doit être amélioré par la construction d’une nouvelle passe à poissons pour assurer la continuité écologique de l’Orne et contribuer à la sauvegarde de la biodiversité.
Le projet pourra bénéficier d’une subvention à hauteur de 80% par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie dans le cadre du programme Eau&Climat 2019-2024.